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lundi 27 février 2012

L'humain consommateur numérisé a t'il maintenant le pouvoir ?


Certains professionnels voudraient limiter les usages des réseaux sociaux numériques à la seule circulation de publicité et à la vente directe sur la base du raisonnement unique que cela permet de gagner plus d'argent en réduisant et en concentrant les circuits de distribution. D'autres croient en la toute puissance des réseaux sociaux numérisés pour influencer les choix des internautes en espérant qu'ils vont croire sans réfléchir et décider sur la seule base des avis de leurs amis en réseaux. Beaucoup de professionnels confondent les chiffres des effets beuzz qui peuvent être spectaculaires, comparés aux indicateurs des médias publicitaires traditionnels, avec le seul indicateur valable pour une entreprise : le carnet de commandes. Réduire les coûts de communication à efficacité égale par la médias sociaux pour une multinationale n'est pas le même objectif que de créer des ventes additives pour une entreprise. Certaines entreprises prennent même le risque de fermer un canal de vente traditionnellement efficace comme les magasins de proximité pour le remplacer par celui du E-business.

Influencer l'humain consommateur, c'est bien mal connaître la nature et les relations des humains
 pour croire cela. En faite c'est transposer dans le numérique et sans comprendre, les anciennes techniques de publicité et de vente de l'ancien monde, où le consommateur était captif,  orienté sur des médias limités complètement contrôlés et sans le pouvoir d'inter agir. Le monde numérique de la relation avec le consommateur et le citoyen a bien changé depuis que des informaticiens leurs ont donné la parole et des outils de plus en plus puissants pour comparer, dire s'ils sont satisfaits ou pas, et découvrir l'intelligence collective numérisée qui leurs permet d'entendre d'autres analyses et argumentaires que celles du monologue des marques. Certains diront que l'invention a échappé au contrôle de ses inventeurs. Le nouveau consommateur sur le continent du numérique a maintenant le pouvoir de dire "Oui" ou "Non" en tout état de cause et de se faire entendre. Il a le pouvoir de préparer son achat pour acheter mieux. Il a pouvoir de dire très haut et longtemps (mémoire du web) si il est content ou pas. Ou si il a été trompé pour éviter à d'autres amis de ses réseaux de vivre la même aventure et ainsi obliger le fabricant ou le prestataire à devenir meilleur, ou à retourner se former pour s'améliorer ou encore à disparaître faute de clients. 
Avec le nouveau consommateur numérisé (*) qui peuple les 2 milliards du nouveau continent du numérique, le fabricant ou le prestataire de services n'a plus qu'une seule voie pour se développer : Le satisfaire. Maintenant le citoyen consommateur se parle au delà des frontières géographiques, culturelles, générationnelles et même celle du langage avec les nouveaux usages du conversationnel auto traduit genre Google Translator qui progresse de jour en jour et qui avec le mobile permet de tenir une conversation avec synthèse vocale. Pour comprendre le sens de "Voltaire" l'outil est loin d'être performant mais pour expliquer dans son langage populaire pourquoi "j'aime" ou "j'aime pas" un produit, une prestation ou une entreprise, c'est largement suffisant pour se faire comprendre des autres populations aux 4 coins de la planète.
(*) La notion de nouveau consommateur numérisé couvre toutes les générations qui se renseignent sur le net avant d'acheter, ou (et) consultent les avis, ou (et) utilisent son mobile en magasins pour comparer les prix de proximité, ou (et) dialoguent avec ces amis en direct au moment de l'achat ou....pour ensuite prendre sa décision. Et qui ensuite peut avoir envie de parler de son expérience d'achat, satisfaisante ou pas, pour la partager avec d'autres.
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